Vraiment personne n’est à l’abri d’une infestation de puces!

30 juillet 2021

Même un chien de vétérinaire peut avoir des puces. Voici l’histoire de Walter et du médecin vétérinaire Dan Shock. Attention, ça va piquer!


Chargement des camions, fait!


Caravane de cinq véhicules filant sur la 401, direction Guelph, fait!


Déchargement des camions, fait!


Déballage des boîtes… je m’y emploie toujours 8 ans plus tard…


Je pouvais maintenant profiter du reste de l’été avec ma femme et notre cher Walter, un cockapoo. Nous avons passé tout l’été à découvrir les merveilles dont recèle le sud-ouest de l’Ontario. Au programme : camping, randonnées, pêche, balades en canot et spectacles de magnifiques couchers de soleil sur le lac Huron. Ah oui ! Et beaucoup de « cockapoo sauvage ». Si vous n’avez jamais vu un cockapoo dans son habitat naturel, vous manquez quelque chose. C’est tout simplement majestueux!


Un oubli important
Un mois après mon retour sur les bancs d’université, j’ai remarqué que Walter s’adonnait à des séances intenses de grattage d’oreilles et de pattes. Comme il est depuis toujours enclin aux allergies, j’ai entrepris le traitement habituel – j’ai traité ses oreilles, lui ai fait prendre un bain, puis lui ai administré des antihistaminiques. Mais cette fois, rien ne semblait venir à bout des démangeaisons. Quelque chose ne tournait pas rond. Et puis j’ai compris… j’avais omis trois mois de traitement contre les puces et le ver du cœur!


Les démangeaisons excessives de Walter étaient le signe qu’il avait des puces, mais ce n’était pas le seul signe. Sa peau était rouge et irritée. J’ai alors fait appel à mon expérience de médecin vétérinaire : j’ai mouillé un essuie-tout que j’ai placé sous Walter et j’ai secoué son poil. Comme je m’y attendais, de minuscules particules noires sont tombées sur l’essuie-tout, passant au rouge brunâtre en quelques secondes… des excréments de puces! Au moyen d’un peigne, j’ai entrepris de chercher un parasite vivant. Bingo! L’un d’eux a immédiatement déserté son pelage. J’ai ensuite scruté le coussin favori de Walter et j’y ai trouvé de petits œufs blancs. J’avais déjà vu des puces auparavant, mais jamais je n’aurais cru être un jour victime d’une infestation.


Le mot qu’on redoute tous
Ctenocephalides felis, communément appelé puce du chat. J’avais devant moi la plus commune des infestations parasitaires du chien et du chat en Amérique du Nord. J’imagine que Walter a attrapé des puces pendant une de ses expéditions sauvages de l’été. Dans la nature, les puces élisent domicile sur plusieurs espèces différentes, notamment les ratons laveurs, les opossums, les mouffettes, les renards et les coyotes. Des œufs se trouvant sur les animaux sauvages infestés tombent constamment dans l’environnement. Les œufs ont besoin d’un milieu chaud, humide et sombre pour devenir des puces adultes, qui attendent ensuite patiemment le passage d’animaux sans méfiance comme notre cockapoo pour sauter dessus!


Les puces survivent en se nourrissant du sang des animaux et des humains. Il s’ensuit des démangeaisons intenses et une éventuelle perte de poil causée par les morsures et le grattage fréquents. Certains animaux peuvent développer une allergie aux piqûres de puces (appelée dermatite allergique aux piqûres de puces), qui contribue à l’aggravation des démangeaisons et de l’irritation. Dans les cas extrêmes, votre animal de compagnie pourrait développer une anémie attribuable aux grandes quantités de sang consommées par les puces. Ce qui m’inquiétait vraiment, c’était la possibilité que les puces puissent transmettre des vers plats ou de graves infections bactériennes (p. ex., le typhus) à Walter, qui sont aussi transmissibles aux humains!


Je devais agir rapidement.


Visitez cette article pour savoir comment le Dr Shock a traité le p’tit Walter et ses autres animaux ainsi que les mesures prises par sa famille pour débarrasser la maison des puces.

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