Les animaux à fourrure ont-ils un effet sur notre santé physique?

5 février 2020

La plupart des propriétaires d’animaux sont conscients des bienfaits émotionnels de vivre avec un animal de compagnie. Et si les bénéfices étaient physiques aussi?


Je dois vous l’avouer: Walter, mon cockapoo, a une influence énorme sur ma vie et celle de ma famille. Il veille à ce que j’atteigne mes 10 000 pas quotidiens. Il nous aide à inculquer le sens des responsabilités à nos enfants. Il nous couvre d’un amour inconditionnel chaque fois que nous traversons le cadre de porte et nous réconforte lorsque nous sommes malades ou tristes. Walter, c’est un bon chien.


Je suis loin d’être le seul à avoir constaté les nombreux avantages à posséder un animal de compagnie. En effet, les recherches sur le lien particulier entre l’humain et les animaux ont révélé que leur présence au sein de la famille apporte non seulement de nombreux bienfaits émotionnels, mais aussi des impacts positifs sur la santé physique.


Les animaux à fourrure bénéfiques aux nourrissons?


Une étude canadienne, réalisée entre 2009 et 2012, a étudié les bénéfices d’un animal de compagnie sur la santé des nourrissons. Cette recherche a suivi 746 femmes enceintes et leur bébé, dont l’âge variait entre trois et quatre mois. Environ la moitié d’entre elles n’avaient pas d’animal de compagnie, tandis que l’autre moitié possédait le plus souvent un chat ou un chien. Les analyses se sont particulièrement attardées sur les «bonnes» et «mauvaises» communautés bactériennes du tube digestif des nouveau-nés, durant et après la grossesse.


Après avoir tenu compte des autres facteurs influençant le microbiome du nourrisson (ex.: ethnie, statut socio-économique, historique de traitements d'antibiotiques, fratrie), les chercheurs ont noté des résultats étonnants chez les sujets dont la famille avait un animal de compagnie. Selon leurs observations, le tube digestif de ces nouveau-nés comptait davantage de «bonnes» bactéries, comparativement à l’autre groupe.


L’exposition aux animaux a aussi réduit la présence de bactéries indésirables dans le microbiome de l’intestin. Cette observation a été repérée autant chez les nouveau-nés mis au monde naturellement que ceux ayant reçu des antibiotiques à la naissance.


Des recherches prometteuses
À l’instar de la plupart des recherches en développement, ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Bien que ces nouveaux-nés bénéficiaient d’une présence accrue du microbiome lié au faible taux d’obésité et de maladie allergique, on ne sait pas si cette condition aura un impact significatif plus tard dans leur vie. Puisque le projet est toujours en cours, nous devrions bientôt avoir des réponses à nos questions.


Cette étude démontre non seulement les effets positifs des animaux sur notre santé émotionnelle et psychologique, mais elle pourrait également servir de fondation à un apprentissage plus poussé sur les manières dont les animaux - comme mon Walter - changent nos vies pour le mieux.

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