Le meilleur ami de l'homme à l'honneur au Musée du chien de New York

16 mai 2019

Le célèbre musée canin est débarqué à Manhattan au début de février. Notre collaboratrice est allée prendre le pouls des expositions.


« J'hébergeais un chien rescapé. On m'avait dit que ça pourrait prendre un certain temps avant qu'il soit adopté, parce qu'il n'est pas vraiment beau », lance une femme qui fait la queue à l'extérieur du Musée du chien de l'American Kennel Club (AKC). « Trois semaines plus tard, je l'ai adopté. Je n'ai jamais vu un chien aussi adorable. »


L'exposition célèbre le retour à New York du Musée du chien.


Dans tous les coins du musée, j'entends des histoires du genre. Ici, les gens ne parlent que de chiens ; qui du sien, qui de celui d'un autre. Les conseils fusent, et à chaque tournant, je capte une discussion sur les races ou sur les avantages de tel ou tel croisement. Les chiens et ce qu'ils représentent pour l'humain sont le dénominateur commun entre tous ces gens qui poussent les portes du musée de New York.


Le secret le mieux gardé
Pendant 30 ans, c'est à Saint-Louis, au Missouri, qu'affluaient les amoureux des chiens. Mais vu le déclin de la clientèle, on a décidé de déménager le musée à New York, où se trouvait déjà le siège social de l'AKC. Environ 80 000 à 100 000 visiteurs sont attendus cette année.


L'exposition permanente du musée rassemble l'une des plus grandes collections d'art et d'artéfacts canins dans le monde.


Le Musée du chien, situé au 101 Park Avenue, dans une étincelante tour près de Grand Central Station, a ouvert ses portes en février dernier, pendant la fin de semaine du Westminster Dog Show. Par politesse pour les voisins de l'AKC, les chiens ne sont malheureusement pas admis (à l'exception des chiens-guides et des chiens invités). Cette décision est controversée, si on en croit les commentaires en ligne.


Cela dit, la première exposition du musée, For the Love of All Things Dog, illustre ce que bien des visiteurs expriment. « Les chiens travaillent avec les humains depuis des siècles. Qu'ils soient de vaillants partenaires ou de fidèles compagnons, chaque chien a sa raison d'être. Leur amour inconditionnel et leur dévouement nous ont liés à eux et ont fait d'eux nos loyaux amis », annonce une affiche à l'entrée.


Les incontournables
On s'y rend pour admirer l'art canin sous toutes ses formes, de la céramique à la sculpture, en passant par les tableaux, le tout organisé par race. Bien que l'AKC, responsable du registre américain des pures races, soulève la controverse dans certains cercles parce qu'elle se concentre sur les races au lieu de venir en aide aux chiens, le musée se fait pointer du doigt quand une race n'y est pas représentée. L'équipe prend sa mission très au sérieux et comprend que le sujet soulève les passions.


L'American Kennel Club maintient une collection d'œuvres d'art depuis sa création en 1884.


Certaines œuvres sont en rotation, comme des portraits de style victorien, souvent de maîtres avec leurs chiens. Mais les grands favoris, tels que Millie on the South Lawn, illustrant le chien de George Bush père, la célèbre photo des braques de Weimar en canot de William Wegman, et une niche pour chihuahua de style édouardien resteront sans doute dans la collection permanente.


En mode ludique
À la bibliothèque, située au troisième étage du Musée, j'ai eu de quoi me divertir pendant des heures. J'ai éclaté de rire au centre interactif, où on me proposait de trouver, parmi les œuvres du Musée, mon jumeau canin !


Les enfants y trouvent leur compte grâce à une panoplie d'activités interactives.


Je scrute les images à la recherche d'un chien qui ressemble au mien, tout en me doutant bien que je ne trouverai pas de chien noir issu d'un croisement entre un cocker anglais, un Jack Russell et un caniche. Mais la peinture d'un joyeux westie blanc évoque tout à fait son esprit.


Crédit photos: The American Kennel Club – David Woo.

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