Ce ne sont pas tous les marchés publics qui accueillent les chiens. Au Québec, voici où aller pour acheter fruits et légumes frais.

Vous avez envie de fraises ou de tomates, sauf qu'il fait 25 degrés à  l'ombre. Pas question de laisser votre compagnon dans la voiture. Vous pensez immédiatement au marché.

Bon réflexe, sauf que beaucoup de marchés publics refusent les chiens, surtout si une partie de l'espace qu'ils occupent est à  l'intérieur d'un édifice, comme aux marchés Atwater et Jean-Talon, à  Montréal. Cela dit, on peut s'en sortir si on s'éloigne des grands centres.

« En région, où les marchés peuvent être à  l'air libre ou sous chapiteau, on est plus tolérant envers les animaux, précise Jean-Nick Trudel, directeur général de l'Association des marchés publics du Québec. Le mot à  retenir, selon lui, est « tolérer ».

« L'agroalimentaire et les animaux ne font pas toujours bon ménage, affirme M. Trudel. Il existe un règlement précis à  cet effet. Mais comme la question est très sensible et que les marchés publics se veulent des lieux conviviaux, nous laissons aux membres la responsabilité de limiter ou non l'accès aux chiens. »

Une visite à  la ferme

La solution sympathique : les kiosques des producteurs locaux, dont on peut obtenir la liste sur Mangezquebec.com et Fraicheurquebec.com.

La ferme d'Auteuil, à  Laval, par exemple, et A. Bélisle & fils, à  Saint-Eustache, acceptent les toutous devant leurs étals pourvu qu'ils soient en laisse. C'est le cas de centaines d'autres maraîchers à  travers la province.

Cas rarissime, la ferme Régis, à  Notre-Dame-des-Prairies, au nord de Joliette, accueille les chiens à  l'intérieur même de son commerce où sont vendus fruits et légumes, mais aussi fromages, charcuteries et produits fins. « À la condition qu'ils soient suffisamment petits pour entrer dans le panier mis à  leur disposition », précise le propriétaire Mario Vanier. Ces corbeilles sont recouvertes d'une housse lavable et empêchent l'animal d'être en contact avec le panier d'épicerie.

« En été les gens ne doivent jamais laisser leur animal dans la voiture, poursuit M. Vanier, lui-même propriétaire d'un chien. En acceptant les petits compagnons, j'aide ainsi ma clientèle. » Mais si votre toutou est haut comme un poney, pas question qu'il entre, prévient le proprio. « Avant, nous acceptions tous les chiens, mais quelqu'un est déjà  arrivé avec deux énormes danois et j'ai dû imposer des balises. Certains clients ont dédain du combo “chien et nourriture"dans le même lieu, ou ont carrément peur des chiens, et nous devons respecter ça. »

Espérons que ces quelques tuyaux vous aideront à  faire le plein d'été.

Vous connaissez des marchés publics ouverts aux animaux de compagnie dans votre région du Canada? Ça nous intéresse! Écrivez-nous à  info@pawsie.ca.

Crédit photo: Ferme St-Régis